Fractures d’une vie
Agone (2004)
“«La prison, c’est d’abord une odeur», disait un auteur.
En effet, l’odeur est présente partout: le rance, le désinfectant -javel et
crésyl-, le tout enveloppé d’odeurs de misère et de souffrance. La prison n’est
pas un lieu de fête, de plaisir. Elle est l’antivie. Ceux que l’on y enferme ne
sont pas pires que d’autres et certainement pas meilleurs, mais ce sont des
hommes comme vous et moi, les pires et les meilleurs confondus dans la même
misère sans qu’ils soient pour autant frères de misère.”